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Wario Land II

Wario Land II

I. Introduction

Après avoir mis Wario à l'épreuve dans le premier opus de sa propre série, il s'est ouvert et a fait ses preuves dans son originalité et son ambiance ridicule, mais attachante. Ce serait une grave erreur d'arrêter son parcours au début de son périple alors qu’il peut toucher un grand public, c'est pour ça qu'une suite a été créée à son effigie.

II. Scénario

Un matin, le gang du terrible Capitaine Syrup a dérobé des objets précieux à Wario, après avoir pris leurs précautions, ils décident de s'enfuir avec les trésors volés, mais le réveil de notre voleur obèse en décida autrement, et celui-ci, surpris de ce qui se passe au château, décide de mener l'enquête sur ses bijoux disparus. Les cinématiques sont certes courtes, mais expliquent les changements au clair. Les personnages ne sont pas spécialement charismatiques, mais bourrés d'humour. Les différents endroits à explorer manquent de profondeur, ce qui est dommage, les idées de base étaient pourtant bien trouvées. Pour conclure le tout, plusieurs fins différentes, en fonction des sorties annexes bien dissimulées dans les niveaux, seront disponibles.

Wario Land II

III. Graphismes et bande-son

On parcourt des endroits plus ou moins marquants tout au long du jeu, on est dans les alentours de 16 bits, mais cela reste moyen : la casquette notre héros est moche, plate, ce qui ne correspond pas à l'artwork du boîtier, le nez est pointu, alors qu'il devrait être beaucoup plus arrondi qu'on le boit, le bras pour attaquer les ennemies est mal modelé, trop gros, et ne coordonne pas avec le reste du corps. Un personnage raté, certes, cependant le mélange de couleur est bon dans l'ensemble, mais vide et fade. Pour le reste c'est passable.
La bande-son est plus constituée de petits bouts de mélodies qu'on fait répéter sans cesse pendant tout le niveau, c'est pas pour autant que c'est agréable à entendre, voir saoulant, et éteindre le son ne dérange guère. Quand aux bruitages, ils sont bien calés et diversifiés, un bon point dans l'ensemble.

IV. L'argent fait le bonheur

Dès le début du jeu, on remarque que dans la première salle, qui n'est pas bien grande, il y a au moins deux cachettes qui contiennent des pièces, permettant de jouer aux mini-jeux, voir même d’être aidé pendant ces phases, pour gagner des objets qui ne servent pas à grand chose, à part finir le jeu à 100%. Notre héros est cette fois invincible, et lorsqu'on le touche, il perd des pièces, et cela peut le faire recommencer une étape jusqu'à qu'il le réussisse. En gros, si vous ne cherchez pas à finir le jeu à 100%, et que votre but est de simplement finir le jeu, vous n'aurez aucune difficulté, et vous ne vous distrairez pas trop, car vous laisserez passer des cachettes bien dissimulées. On a toujours envie de fouiner son nez quelque part pour voir les énigmes afin d'obtenir les pièces, ce système peut plaire, et ça c'est du bon.
La nouveauté se concentre sur les transformations, même si elles ne sont pas forcément bien exploitées, jeter un coup d'oeil ne fait pas de mal. Entre une transformation de zombie pour passer les barreaux, ou une pomme qui rend encore plus gros le héros, les énigmes et la difficulté sont abondantes. Wario est aussi un bon nageur, amateur des airs et lanceur, comme quoi, il n'y a pas que la plate-forme qui est au rendez-vous.

V. Un parcours indéfini

Pour finir le jeu, seulement 25 niveaux sont à votre disposition qui sont plus ou moins long en fonction de votre habileté et votre réflexion, environ 5 à 7 heures de jeu pour le finir, mais il y a 50 niveaux en tout, ces 25 autres sont obtenus en parcourant le jeu jusqu'aux fins facultatives, de quoi rallonger la durée de vie, surtout pour ceux qui veulent le finir à 100%. Pour cela il faudra refaire les niveaux, la difficulté n'est pas coriace, même pour finir le jeu à 100%, certes les boss demandent de la maîtrise, mais ce sont les seuls choses redoutables.

Wario Land II

VI. Conclusion

Wario Land II est un jeu simple et bourré de passages secrets pour les chercheurs, seuls ceux qui aiment mettre leur nez partout s'y retrouveront.

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