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Pokémon : les frissons inavoués


A l'origine de la série, Nintendo recevait son nouveau protégé, Game Freak, dans son château hanté. Celui-ci est habitué à ces horreurs, il a contribué entre autre au développement de la série Earthbound, cette série macabre mêlant humour, absurdité, et scènes morbides. En terme de maître des plus grandes atrocités, le choix de Nintendo semble juste. Autrefois, Game Freak n'était qu'un vulgaire petit studio de développement ; c'est à l'issue d'Earthbound, jeu fabriqué par HAL Laboratory et Ape, que des petits génies de ce dernier se sont installés dans l'antre de l'infâme et maléfique créateur de cauchemars. Par ailleurs, la signification du nom de ce studio n'est pas à négliger : « le jeu qui fait flippé ». Reste à comprendre pourquoi Nintendo lui a attribué lors d'une visite une place importante dans son équipe.

Ne rêvez pas, Game Freak, la réincarnation du diable, a bel et bien fabriqué le Pokémon que l'on connaît actuellement. Pourtant, cette licence s'est très vite attirée un public majoritairement composé d'enfants. Ceci est uniquement la faute aux dessins animés présentant une facette naïve et simple de la série, quand au jeu en lui-même, notamment la première génération qui se révèle être mature, son reflet est beaucoup plus sombre.

Les creepypastas, entre légendes urbaines et faits avérés

Saviez-vous que les vampires ont réellement existé ? Outre la transformation en chauve souris, les symptômes représentés par la bête noire de Bram Stoker sont inspirés de cas réels. Dracula, l'aristocrate du diable, c'est de ce personnage dont nous parlons hélas. Certaines personnes craignent alors le soleil car ses rayons entraînent des ulcérations de la peau, ils s'avèrent que dans leur formation ils ont les dents plus longues que la normale, qu'ils ont besoin de sang pour continuer à vivre expliquant leurs visages pâlis, et l'ail qui aggravent ces symptômes-là. Néanmoins, à en juger cela, il serait fort juste de se demander si Game Freak n'a pas mis sa patte des histoires horripilantes lors de la conception de Pokémon.

Connaissez-vous la version Verte ? Non ? Cette version est exclusive au Japon et a formé avec la version Rouge l'entrée de Pokémon sur le marché. Mais, après une affaire douteuse, elle est restée ensevelie sous les tombes de 200 enfants, retrouvés pendus dans leur chambre allègrement bien rangée; les écouteurs dans les oreilles relayés à l'arme du diable : une Gameboy. Au-delà de la légende urbaine, la musique de Lavanville, issue de la version verte me dit-on, a provoqué des maux de tête chez les enfants écoutant la musique de Pokémon avec des écouteurs dans les oreilles. La combinaison des notes de la partition minutieusement jouée par la console, semble être le coupable idéal de ses souffrances inavouées. Jugez-en par vous même :



Néanmoins, Lavanville recèle d'autres atrocités où l'on reconnaît la main d'œuvre de Game Freak. En effet, un habitant vous fait la remarque qu'une main blanche s'est posée sur votre épaule, inhabituel dans les Pokémons actuels. Cela prouve une fois de plus que la première génération est beaucoup plus mature que les suivantes. Mais ne tremblez pas pour autant, au-delà des superstitions gravés sur Internet, le jeu reste accessible à tout public confondu.
Du moins c'est ce que l'on nous veuille faire croire. Car, certains passages semblent contenir plusieurs lectures, dont l'une officielle et l'autre ramassée par les esprits mal intentionnés de quelques joueurs. Ainsi, le combat contre Red, alias Sacha, dans Or et Argent devient une véritable abomination, et pour seule cause : un écran noir. En effet, lorsque vous gagnez contre lui un écran noir s'affiche faisant disparaître Red. Si l'on en suit le raisonnement des joueurs les plus érudits, la mise en scène s'apparenterait à celle d'un suicide : le combat se déroulant dans une montagne, Red, se comportant de manière inerte, se résout à se suicider pour avoir perdu contre un « novice ». L'on ne peut que l'étayer en ajoutant qu'il ne prononce aucun mot en début et à la fin du combat. De plus, on le trouve seul dans un endroit reculé, renforçant ainsi le côté mystérieux et inquiétant de cette lecture trouvée de toute pièce. Cependant si l'on s'arrête un moment, derrière ces superstitions on ne peut qu'affirmer que la mise en scène est loin d'être anodine : on combat son ombre antérieure. Hélas, les couleurs froides de Game Freak ne sont plus encore à prouver !

Ah ! Voyez-vous, ce n'est pas la terre qui tremble sous vos pieds, mais vos jambes qui frissonnent à l'idée d'entendre la dernière anecdote. Mais tâchons avant cela, de nous remettre dans le contexte de ce monde utopique qui confronte le bien et le mal par tout les procédés existants, et pour cause mon ultime anecdote va porter là-dessus. Probablement, si vous lisez cette article c'est que vous avez joué ou soupçonné d'y avoir toucher un jour, sans même vous rendre compte que vous cachiez depuis votre naissance un esprit malsain qui n'attendait que d'être éveillé. Et bien, il va falloir me répondre. Qu'est-ce cela d'avoir tuer, torturer, massacrer de pauvres bêtes innocentes ? Monstre ! Qu'attendez-vous pour vous résigner à tirer une balle dans votre tête ?! Toutefois, ne tâchez pas de porter un revolver sur votre tempe, je vous le déconseille. Moi-même, j'ai un meurtre sur la conscience, j'ai tué... le Ratatac de Régis... Du moins, d'après les maîtres des superstitions vidéo-ludiques.
La première génération nous oblige un moment donné à entrer dans un bateau, là dedans vous rencontrez infailliblement votre rival : Régis. Celui-ci vous propose un combat dont vous en sortez victorieux, mais la phrase qu'il prononce n'est pas anodine. Il nous parle de son Ratatac qui aurait été gravement blessé, ce dernier devra être apporter à l'infirmerie pour être remis d'aplomb. Pourtant, les autres combats contre Régis s'enchaînent sans que Ratatac réapparaît. On en déduit qu'il est décédé par notre faute.

Certes, il ne s'agit pas de l'anecdote la plus excitante, mais derrière pourrait se cacher une conscience abstraite de la part de Game Freak, une conscience qui incite ses consommateurs à se combattre avec des chimères afin de racketter son adversaire totalement désemparé. Et si la réaction des creepypastas a été vive, celle du monde fut beaucoup plus violente.

Les interdits

Quoique l'on puisse dire sur la bande de Gaza, Israël et ses voisins arabes n'ont jamais fait bon mélange, et quand un facteur étranger se glisse dans leurs relations, on peut arriver à une situation très intéressante. Ainsi, en Arabie Saoudite, Pokémon a été censuré pour comporter des messages sionistes, c'est à dire qu'il tient un discours favorable à la reconnaissance de l'Etat d'Israël. En effet, la promotion de l'étoile de David, qui posséderait les esprits des enfants saoudiens, encouragerait le jeu du hasard. De fait, Pokémon a été mis au rang des produits « religieusement inacceptables » dans bon nombre de pays arabes. De plus, probablement alors qu'ils se hasardaient à justifier un tel acte, ils ont déclaré que Pokémon voulait signifier « Je suis juif » en japonais. Nous en sommes pour le moment loin du compte.

Si l'on évoque la conspiration juive d'un côté, dans l'autre camp on s'indigne de la présence d'un symbole utilisé par les nazis. Hélas ! Il s'agit du manji, connu pour son autre nom : la croix gammée. Pourtant, c'est une simple erreur de la part de Nintendo à l'époque, ce symbole avait une toute autre connotation en Asie, et non pas la moins honorable, celle de la fortune.

Quittons l'Asie et l'Afrique, maintenant partons directement en Amérique où une autre forme de protestation se dessine. D'ailleurs, le mot est bien choisi, il s'agit des protestants dont on parle, qui voit en ces vieilles cartouches de Gameboy la trace de Satan. Une nouvelle fois, il est difficile de contredire ces aspects discréditant le contenu du jeu dont la présence du corna sur certaines illustrations.
Cependant, le Vatican a proclamé haut et fort, via sa chaîne satellite privée, que Pokémon était un moyen d'épanouissement des jeunes enfants et contribuait énormément à leur imagination. L'esprit étriqué de Game Freak ne laisse pas, une fois de plus, indifférent les religions du monde. Toutefois il reste des critiques encore d'actualité dont celle du créationnisme rejetant l'évolution de l'être humain, donc l'acquisition d'expérience à l'issue d'un combat.

Mais au-delà des pressions religieuses, il existe une autre forme de censure reprenant les histoires ténébreuses des creepypastas. En effet, on trouve dans le lot des interdictions de diffusion d'épisodes en Europe. Les justifications sont diverses, allant d'une simple désapprobation jusqu'à une épidémie. Dans le cas du désaccord, il s'agit majoritairement d'épisodes ne respectant pas les valeurs européennes, pourtant ceux-ci ont été acceptés au Japon. Ainsi, les sujets abordés dont Pierre travesti, les jeux dangereux, sont automatiquement censurés. Cependant, les valeurs européennes n'ont pas causé des soucis au dessin animé, mais aussi au contenu de Pokémon lui-même qui a été revu minutieusement. De fait, nous n'avons plus un dresseur ayant le bras tendu vers le ciel, ce qui aurait pu faire allusion au nazisme. L'autocensure de Nintendo a été efficace en ce point. Toutefois, l'Europe ou Nintendo n'est pas le seul à censurer Pokémon, et quand il s'agit du Japon c'est d'autant plus grave. Car, l'évènement que je vais vous relater a mis fin temporairement à la série. Alors que tout les enfants étaient postés devant leur télévision pour regarder les péripéties de Sacha et de ses amis, Pikachu, d'une humeur glaciale, s'attaque à un Pokémon avec son attaque Eclair... ET BAM ! Crise d'épilepsie immédiate chez les plus jeunes, provoquant ainsi l'arrêt de la série durant un temps limité. La suite, une censure de l'épisode en Europe, et l'interdiction formelle de le repasser sur les chaînes de télévision. Comme on pourrait se résoudre à le croire, Pokémon abrite un démon qui n'attend que de se venger.

Vertige... !

Le Vatican se serait-il alors tromper sur les intentions malsaines de Game Freak et du dessin animé ? La réponse, vous la connaissez probablement. Oui, ils se sont trompés. L'épidémie d'épilepsie, le syndrome de Lavanville et d'autres histoires étranges et avérés ne sont pas dû au hasard. Néanmoins, la réincarnation de Dracula, maître du drainage des esprits des enfants saoudiens, a encore des tours dans son sac pour provoquer des sueurs froides aux jeunes parents insouciants.
Mais n'allons pas aussi loin voyons ! Certes, le jeu vidéo nuit le joueur en l'abrutissant, à cause de l'industrie vidéo-ludique qui s'élabore de jour en jour pour influer sur la conscience des joueurs. En revanche, Game Freak semble s'approcher le plus avec les jeux de Hideo Kojima dans la dénonciation de l'absurdité du virtuel. Après tout, quel petit gamin voudrait dans sa vie capturer tous les animaux de la faune pour trouver la gloire ? Le but premier de Pokémon n'est-il pas de se libérer de toutes emprises des monstres appelés pokémons en les dominant ? Dans ce cas, on pourrait conclure que derrière ce concept enfantin, se confond une réalité qui obsède tout le monde : l'Homme est libre de tout démon. Mais attention ! Veuillez prendre ces informations avec des pincettes, car il se pourrait bien que le message que veuille passer Game Freak soit inconsciemment insupportable et qu'un article de cette ampleur ne suffise pas à l'expliquer. Et quoique l'on puisse dire, les nouvelles versions n'y sont pas épargnés.

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